Comme la main s'enroule
L'arbre, une fois que toute signification émotionnelle, formelle et culturelle en a été oubliée et épuisée, apparaît comme un élément vital en expansion, en prolifération et en croissance continue. Giuseppe Penone « L’arbre abrite une conception différente du temps et nous offre la possibilité d'imaginer et de recevoir des sensations inhabituelles. Autour de lui joue la spirale du vent, de l'eau, du soleil, du serpent, des oiseaux et de la foudre. En son coeur bat sa spirale de croissance qui bruisse et porte sa force ascensionnelle. Il pénètre le sol comme nos esprits. Il s'enracine vers le centre de la terre et regarde les battements de cils et entend les voix humaines. Danser, c'est dérouler sa propre peau sur l'air, peser dans le sol, accompagner la gravité dans l’intelligence de la chair, dans les passages du temps, dans la matière humaine et le milieu tout autour. La peau est une limite, une frontière poreuse,une réalité de division mais surtout une multitude de points extrêmes capables d' envelopper des extensions énormes. Dans l espace physique du toucher, nous suivrons les contacts de nos peaux en déroulement permanent sur d'autres choses, sur elle-même, celle d'un autre, dans l’ombrage des feuilles volantes. » DISTRIBUTION Chorégraphie et musique mixée en live Frank Micheletti Interprètes Viktoria Andersson et Idio Chichava PRODUCTION Kubilai Khan Investigations COPRODUCTION Lieux publics, centre national de création Projet réalisé dans le cadre du réseau euro-régional « Marcher commun » |
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